en latin alcea, s. f. herbe à fleur monopétale en forme de cloche ouverte et découpée ; il y a au milieu de la fleur un tuyau pyramidal, chargé le plus souvent d'étamines, et il sort du calice un pistil qui passe par le fond de la fleur, et qui s'emboite dans le tuyau. Ce pistil devient dans la suite un fruit aplati et arrondi, quelquefois pointu, et enveloppé pour l'ordinaire par le calice. Ce fruit est composé de plusieurs capsules qui tiennent à un axe cannelé, dont chaque cannelure reçoit une capsule qui renferme un fruit fait ordinairement en forme de rein. L'alcée ne diffère de la mauve et de la guimauve, qu'en ce que ses feuilles sont découpées. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez PLANTE. (I)
S. f. (Botanique) on nomme, en Botanique, fibre ligneuse, les vaisseaux fibreux destinés principalement à conduire le suc nourricier dans toutes les parties de la plante ; mais on distingue dans les arbres et les arbrisseaux les fibres ligneuses de l'écorce, d'avec celles du bois, quoique leur composition soit à-peu-près la même.
Les fibres ligneuses de l'écorce sont certains corps tubulaires ; composés de quantité d'autres fibres qui communiquent ensemble ; ils sont ramassés pour l'ordinaire en paquets ou faisceaux, qui en s'étendant et se séparant les uns des autres, forment une espèce de tunique réticulaire qui embrasse le bois. M. Grew les appelle des conduits lymphatiques, parce qu'ils contiennent un fluide aqueux, lympide, et pour l'ordinaire sans saveur. Lire la suite...